Bientôt quadragénaire, le manga de Masamune Shirow a donné naissance à un film résolument innovant, il y a vingt ans. Deux raisons de revenir sur Appleseed, titre séminal s’il en est.
La troisième guerre mondiale a duré presque trente ans, de 2099 à 2126, faisant de la Terre un carnage. Dans une ville dévastée, deux anciens militaires d’élite, l’humaine Dunan Knut et le cyborg Briareos Hecatonchires, survivent tant bien que mal. Déboule alors Hitomi, envoyée spéciale du bureau de l’istration générale Aegis, en charge de retrouver les guerriers isolés comme notre duo. Sa mission : les rapatrier vers Olympus, ville utopique fondée par les scientifiques en 2080 afin d’y développer le projet Appleseed. Destiné à apporter la paix dans le monde, il voit la création d’humains génétiquement modifiés, les bioroïdes. Mais la cohabitation entre humains et bioroïdes ne se e pas au mieux. L’ordinateur Gaïa gère la cité d’une main de fer, estimant que les bioroïdes sont une menace à éradiquer, alors que les humains se rebellent contre son autorité en multipliant les attentats. Dans ce contexte tendu, Dunan et Bri intègrent l’ESWAT, brigade au pied et à la botte d’Olympus…
sa licence la plus lucrative. Appleseed aurait pu rester noyée dans l’ombre de cette nouvelle licence… jusqu’à ce qu’un long métrage la remette en avant.
Puisqu’Appleseed était un titre novateur (tout du moins pour le grand public), Ryûichi Sakamoto. Mieux encore, grâce à l’aura acquise par le manga et l’OAV, c’est une carrière internationale qui s’ouvre à Appleseed, en Europe comme aux États-Unis. Le succès est tel qu’une suite, Appleseed Ex Machina, est mise en production en 2007, avant qu’Appleseed Alpha ne vienne compléter la trilogie en 2014, dix ans après le premier volet. Depuis, Aramaki a réexploité cette technologie dans diverses séries telles que Starship Troopers : Traitor of Mars, Ultraman ou encore Ghost in the shell : SAC 2045. Un joli retour à l’envoyeur !
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